Le Dolmen d’Hys – Pierre Levée

A l’époque médiévale, Le Liège constituait un fief relevant du château de Loches.

La plus ancienne trace d’une occupation humaine du territoire communal est le dolmen d’Hys appelé la « Pierre levée », implantée à 1 kilomètre au nord-est du hameau d’Hys.

Le dolmen d’Hys est constitué d’une énorme dalle de perron éocène de 5m sur 5.5m, présentant des traces de polissage (6 cuvettes) et reposant sur six grosses pierres dont 3 de calcaires lacustres. Outre ces piles, un blocage de pierres comble les espaces, le dolmen étant par ailleurs encore en grande partie enseveli sous le tumulus qui devait le recouvrir à l’origine. Les petites pierres qui ferment une partie des intervalles entre les blocs-supports ont peut-être été mises en place dans la construction originelle ou bien rajoutées à une époque beaucoup plus récente pour donner un abri aux bergers.

Les fouilles effectuées à la fin du siècle dernier et vers 1920 ont livré un crâne, de nombreux silex et trois haches polies. Les abords immédiats ont fourni grattoirs, lames, fragment de meules…. (Cordier, 1984, p47).

Ce mégalithe, isolé en plein champ et auquel on accède par un chemin bien entretenu, mériterait d’être inscrit à l’inventaire.

Merci à Patrice LESAULNIER pour cette vidéo du dolmen.

Église Saint Martin

L’église Saint-Martin, construite au XIIe siècle (nef et façade), a été modifié au XVe (chœur abside à trois pans, clocher-tour avec étage du beffroi ouvert sur chaque face pas deux baies en tiers-point et porte). Les murs de la nef sont parementés en moellons non appareillés mais disposés par assises régulières. Ils ont été surélevés au XVe siècle et, à la même époque, le fenêtre en plein cintre furent agrandies. Ces dernières furent condamnées et remplacées, au XIXe siècle, par des baies en style flamboyant. Le pignon Ouest, d’appareil différent, a été aussi surélevé. La porte, en arc surbaissé, est moulurée d’un tore et d’une gorge. Cet édifice a été restauré intérieurement en 1786 (voûtes du chœur et l’abside).

Cette église renferme un vitrail réalisé par la maître-verrier Amand Clément (Chédigny) qui représente la Résurrection du Christ. Six grisailles ornementales ont été crées en 1913 par Georges Clément, fils du précédent.

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